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Constantin. 215
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dans laquelle paroît l'oifeau que l'on délire ; une petite figure dont les yeux prennent la couleur de la prunelle de celui qui la regarde; une main artificielle qui écrit lespenfées desfpcctateurs; une fyrène qui répond aux quefUons, etc. »
Le talent de Comus était très-goûtê des Parisiens du dernier siècle et son cabinet fut toujours très-fréquenté. Il eut même l'honneur d'être appelé quelquefois à la cour, et en juin 1779 il donna une représentation devant l'empereur Joseph II, voyageant sous le nom de comte de Falkenstein. Comus est mort, laissant, dit-on, une grande fortune. Il est l'aïeul de M. Ledru-Rollin.
(Almanach forain, 1773. — Journal dc Parts, Z, 13 septembre 1778 ;-2$ mai, 3, 27 juin 1779 ; 16 juin 1782.— Lettres de Diderot à MI-* Voland, I, 279. — Biographie Didot.")
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C
ONSTANTIN (Etienne-Thomas), acteur du théâtre des Grands-Danseurs du Roi, né à Bordeaux le 2 janvier 1743, mort à Paris le 15 juillet 1795, faisait partie, dès 1760, de la troupe de Nicolet et jouait dans les comédies et dans les pantomimes les amoureux, les comiques et les rôles à caractère. De 1778 à 1781, Constantin donna des représentations en province, mais en 1781 il avait repris sa place chez Nicolet; malheureusement, soit que le goût du public eût changé, soit que son talent se fût sensiblement amoindri, il n'obtint plus les applaudissements d'autrefois, et un pamphlet célèbre, le Chroniqueur désœuvré, le représente comme « un grand inutile qui n'a pas le féns commun », et le traite de « mauvais comédien infupportable en fcène ». Constantin a été aussi auteur dramatique et a fait représenter en 1770 une pièce restée manuscrite, ^Entêtement de Cassandre.
(Le Chroniqueur désœuvré, II, 77.— Galerie historique de Ia troupe de Nicolet, par de Marnie cc Ménétrier, 58.)
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